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Maite Soler, soirée performances 24 et 31 janvier

Maite Soler, soirée performances 24 et 31 janvier

Le 24 janvier et le 31 janvier à 19h. (jusqu’à 21h).
Deux soirées pour découvrir les deux dernières pièces de danse de Maite Soler. Musiques de Pierre Boeswillwald et Guy Reibel au P’tit Denfert, à Sète. Celles-ci ont été conçues pour le Festival en Chair et en son 2019, au Cube, Centre de création numérique, avec la thématique de l’intelligence artificielle et du transhumanisme.

Maite Soler cherche sans cesse, au travers de ses créations, à ouvrir des espaces d’expérience sensible, des nouvelles reliances entre matière et psychisme, en laissant la place à l’infime, à l’infini.

Chaque soirée va se dérouler en 4 temps:
Tout d’abord la pièce  « Dans le trou odieux de la bête appelée algorithme » suivi d’un apéro dînatoire avant de passer à la deuxième pièce « Signal sur bruit ». Et un petit temps d’échange final sera proposé, si on le souhaite, avec la Chorégraphe.

Pour acheter vos billet en ligne (P.A.F. 10€):

24 janvier
https://www.helloasso.com/associations/la-main-qui-danse/evenements/maite-soler-soiree-performances
31 janvier https://www.helloasso.com/associations/la-main-qui-danse/evenements/maite-soler-soiree-performances-31-janvier

ou écrire un mail à : maite@lamainquidanse.com

Vous pouvez voir des extraits des pièces et images: (si vous n’avez pas peur que cela gâche la découverte des pièces en live)
https://www.lamainquidanse.com/portfolio/dans-le-trou-odieux-de-la-bete-appelee-algorithme-performance/
https://www.lamainquidanse.com/portfolio/2883/
à bientôt!

Stage de danse Butoh. 15 mars 2020

Stage de danse Butoh. 15 mars 2020

Dimanche, à l’Atelier, Sète. De 10h à 13h. COMPLET
La danse butoh, art de la métamorphose. Un matin pour plonger dans le flux vital de l’être, l’art de transcender la matière par l’imaginaire et la poésie du corps. Danse expérience.

Maite Soler propose des explorations du mouvement en résonance avec la nature et l’imaginaire poétique de chacun. Ces expériences dévoilent l’intuition et la spontanéité du corps, lui rendant son espace d’expression et de liberté au quotidien.

voir vidéo (1min)

S’initier à danse d’improvisation ou enrichir ses acquis à travers l’exploration sensorielle.
Les débutants sont bienvenus.

Prix 30 €. L’Atelier, 47 chemin du Glacis, Sète

Festival en Chair et en Son Octobre 2019

Festival en Chair et en Son Octobre 2019

Le 24, 25 et 26 Octobre 2019.
Le Cube, Centre de création numérique, Issy-les-Moulineaux.
Billetterie.

Le projet « En Chair et en Son » est un projet de rencontre entre danseur et compositeur de musique acousmatique. Cette année le festival propose aux artistes une réflexion sur le thème du Transhumanisme, de la robotique et de l’intelligence artificielle.

Maite Soler est programmée avec deux pièces:

* Lors de la « session 2 » le vendredi 25 oct (20h) avec Pierre Boeswillwald (son) :
« Dans le trou odieux de la bête appelée algorithme »
« Une vision de l’affrontement entre le continu et son contraire ; le factuel et le virtuel ; la durée et l’instant, entre la vie et son image… »

Dans cette session il y aura aussi les performances de:
Lucile Belliveau – Ljuba de Angelis / Willy Pierre-Joseph – Cyril Menauge / Renaud Semper Manchon – Lucie Prod’homme

* Et lors de la « session 4 » le samedi 26 (20h) avec Guy Reibel (son) : « Signal Sur Bruit » « De la mer au néon ».

Dans cette session il y aura aussi les performances de:
Thierry Castel – Jorge Antunes / Mavi Haro – Alexandre Yterce / Dan’Ys – Michel Titin-Schnaider

Pensez à réserver dans la billetterie, les places sont limitées !!
(session 2 et session 4).
Billetterie

Photo: Fabrice Pairault.
Danse : Maite Soler


Expo ANATOMIES, 19 et 20 oct. Paris.

Expo ANATOMIES, 19 et 20 oct. Paris.

Pour la dixième exposition collective organisée à la Fabrica114, Michel Lauricella propose une sélection d’œuvres de 13 artistes autour du thème de l’anatomie.

Avec : Magali Cazo, Michel Lauricella, Jean Dominique Ferrucci, Maite Soler, Antoine Petel, Olivier Villefaunes, Olivier Thévin, Sarah Navasse, Patrick Maille, Lou Le Cabellec, Myriam Moreton, Babriel Macheta et Laurent Belloni.

Fabrica 114, 114 rue de Bercy, 75012, Paris
Le 19 oct. 14h-21h (pot à 18h) et 20 oct. 14h-18h.
Codes: 7340 & 1216

Lien « l’autre côté du carton ».

Stage de danse Butoh. 24 nov. 2019

Stage de danse Butoh. 24 nov. 2019

Dimanche 24, à l’Atelier, Sète. De 15h à 18h.
La danse butô, art de la transformation. Danse expérience. Danse méditation. Un après-midi pour plonger dans le flux vital de l’être, l’art de transcender la matière par l’imaginaire et la poésie du corps, lui rendant son espace d’expression et de liberté.

voir vidéo (1min)

S’initier à danse d’improvisation ou enrichir ses acquis à travers l’exploration sensorielle.
Les débutants sont bienvenus.

Prix 30 €. L’Atelier, 47 chemin du Glacis, Sète.

Stage de danse Butoh.            28 juillet 2019

Stage de danse Butoh. 28 juillet 2019

Dimanche 28 juillet, à l’Atelier, Sète. De 9h à 12h.
La danse butoh, art de la métamorphose. Un matin pour plonger dans le flux vital de l’être, l’art de transcender la matière par l’imaginaire et la poésie du corps. Danse expérience.

Maite Soler propose des explorations du mouvement en résonance avec la nature et l’imaginaire poétique de chacun. Ces expériences dévoilent l’intuition et la spontanéité du corps, lui rendant son espace d’expression et de liberté au quotidien.

voir vidéo (1min)

S’initier à danse d’improvisation ou enrichir ses acquis à travers l’exploration sensorielle.
Les débutants sont bienvenus.

9h-12h. Prix 30 €. L’Atelier, 47 chemin du Glacis, Sète

Stage « danser à la mer : création »

Stage « danser à la mer : création »

A Sète, prochain stage du 1 septembre (à 9h) au 8 septembre  (à 12h ) 2019. (56 h. de stage).
(à 4h de Paris en TGV.). Stage limité à 6 participants.

Évoluer de l’expérience sensible vers le rituel de la performance, la pièce, une improvisation, un jeu dansé… Le dessin, la photo, l’écriture et la vidéo pour soutenir le processus créatif, la mise en scène. Des séances individuelles de coaching auront lieu régulièrement. Des séances collectives guidées, et des propositions adaptées à chacun en fonction de vos souhaits personnels et parcours individuels.

Travailler des outils qui permettent de nourrir l’autonomie créative (travail physique, méditation, exploration) et affiner une création (composition, rythme, temps-espace, lumière, scénographie, costumes…).

Jouer avec les éléments de la mise en scène en intégrant tous les arts. (Il est conseillé d’avoir déjà pratiquer un stage intensif « exploration » auparavant)

Séances au bord de mer, en salle, en jardin de bambous, en foret et autres… (séances la nuit possibles). Une après-midi dansée dans l’eau (thermes à Balaruc-les-bains).. Séance avec musique en live, avec l’improvisateur sonore Damien Serban.

Images d’autres stages ici.

Prix : 700€ tarif plein / 600€ tarif réduit (anciens élèves, RSA). Ce prix n’inclut pas les transports, nourriture, logement (possibilité de loger ensemble dans un grand appartement proche de la salle de travail, compter 25€ la nuit). Possibilité de participer à la moitié du stage (4 jours). 350 euros. Ou par journée : 100 €/le jour.

Les inscriptions se font par ordre de réception des chèques et jusqu’à la fin des places disponibles, possibilité de payer en plusieurs fois (pour plus d’informations merci de me contacter).

kung-fu et danse

kung-fu et danse

Tous les vendredis de 10h à 11h. à Moma danse.
(30 min d’entraînement supplémentaire (optionnelle) en extérieur, parc du Château d’eau. ( de 9h 15 à 9h 45 )
(à partir du 20 septembre)
Moma danse : 8 Avenue Marx Dormoy,  Sète.

L’atelier propose un dialogue entre l’expérience martiale et la danse. Aiguiser l’écoute de soi et de l’autre, améliorer l’équilibre, l’harmonie et l’unité corps-esprit dans un cadre bienveillant, créatif et ludique. Les débutants sont bienvenus.
plus d’info

Voir vidéo de présentation.

Grandeur ou déca-danse de l’art ? Une journée à Sète…

Grandeur ou déca-danse de l’art ? Une journée à Sète…


Montpelliéraine de naissance puis de ré-adoption, j’ai profité de la douceur de ce samedi 5 janvier pour visiter Sète. Après un passage – obligé pour revisiter mes classiques – au fabuleux Espace Georges Brassens, mon coeur m’a portée vers la Chapelle du Quartier-haut, rue Borne. En effet, s’y tenait à 17h la performance des élèves de l’artiste espagnole Maite Soler (danseuse, chorégraphe, mais aussi dessinatrice, photographe…et ceinture noire de kung-fu coréen!).

Si je tiens tant à revenir sur cette journée culturelle, c’est que j’entends de plus en plus autour de moi les réactions trouble-fête d’esprits réactionnaires, par rapport à ce qu’ils nomment l « art comptant pour rien ». Si l’art de Brassens est « plus facile » à apprécier, les talents d’une artiste confirmée (et diplômée de l’Ecole des Beaux-Arts de Versailles, excusez du peu) telle que la rayonnante Maite Soler peuvent paraître au premier abord difficiles à pénétrer.

Une chapelle dont l’intérieur est tapissé des pages d’un livre ouvert narrant par dessins le drame de l’ « holocauste » de 71 platanes sains sur la place Aristide Briand en 2017, avec en son fond la rétroprojection d’ombres d’arbres bien vivants eux, et en son centre une motte de terre d’un mètre de diamètre environ… Ca, c’est pour l’installation. Quant à la performance, nous avons assisté (et avons également été invités à participer) à un ballet contemporain d’individus se mouvant sur fond d’une musique étrange, semblable aux mugissements calmes d’un alien, et s’accélérant en incorporant des riffs de guitare qui semblaient toujours sortis de l’au-delà… Alors que les danseurs accéléraient également le mouvement en se mêlant les uns aux autres comme pour s’agresser, ce que j’ai personnellement interprété comme la surpopulation et l’érosion de la planète menant à des conflits inévitables, à la fois entre l’homme et l’homme mais aussi entre l’homme et la nature, mouvement final poussé à son paroxysme avec la danse effrénée d’un homme et d’une femme sur la scène, tels les Adam et Eve d’un big crunch humain se terminant sur une note positive : la lente révolution des danseurs autour de la motte de terre, tendant leurs bras comme vers le tronc d’un nouvel arbre, un peu en mode 2001 : l’odyssée de l’espace, ou de l’espèce. Bref.

Que l’on découvre l’art contemporain au hasard des rencontres et de la vie ou que l’on s’y soit intéressé(e) depuis plusieurs années comme dans mon cas, il est affligeant de constater que certains le dénigrent dans son ensemble, comme si seul l’art sans équivoque (et encore!) d’un Brassens avait droit de cité au panthéon des « vrais » artistes. Le débat est, encore en 2019, ouvert. Mais peut-être l’art contemporain dérange-t-il car il invite tout un chacun, artistes (diplômés des Beaux-Arts ou pas…) comme public, à son élaboration… Et dans un pays plus élitiste que jamais, cela fait tâche…

Barbara Juvé ( journaliste )

Photo. Eva Colpacci