Théâtre Aleph

« (…) Ce soir, deux courtes pièces nous emmènent loin, avant d’assister avec le « son d’une main » à une plus longue éclosion.

Nous sommes séparés de la scène par un voile de gaze, comme pour préserver une intimité, protéger l’Interprète ou nous protéger de la force de ce qui va se jouer. D’abord immobile, une forme ensommeillée, en une métaphore des états d’attentes qui durant de longs mois nous ont contraints. Le retour à la vie dans un imaginaire rose cocon , dans une robe nuptiale, laisse tout le temps qu’il faut au corps de s’inventer, de se considérer, à une main se dresser, et la musique dissout ce temps. Une lueur rouge, jaillit du plus profond, intense.

Plus tard, à un moment, maintenant elle est debout. Elle vient. Elle me tend sa main , vers mon visage. Tout près, lentement. Entre nous la gaze se tend. Ce quatrième mur est comme fragile et organique, convergent. Je ne sais si ce mouvement est doux ou inquiétant, je le ressens, fascinant. Je suis pétrifié, consentant. La rencontre s’est faite. » Guy Degeorges

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Le 23 octobre au Théâtre Aleph à Ivry sur Seine, j’ai eu un nouveau rdv avec mon chantier douceur, fleur, vie… confrontation avec toutes les petites et grandes violences qui font surfaces et deviennent encore plus évidentes. Danser avec tout ce qui se présente. Le temps amène plus d’espace, l’espace plus d’amour, amour de soi d’abord, puis du monde puis des autres. Se sentir caressée par le vivant et le lien. J’ai été très très touchée.

Merci à Michel Titin-Schnaider pour l’invitation à danser avec la pièce incroyable de Elsa Biston, merci à son rayonnement pétillant et son son porteur. Merci à Damien Serban, mon contrepoint fantastique. Merci à Olivier (Motus) pour la douceur de négociations avec les enceintes. Merci à Samuel Lardillier pour l’humour et la lumière, à Veronica Navia pour un supergateau au noisettes post production. Merci à Aurélie Denis pour la chance d’avoir partagé ce séjour (avant, pendant et après nos performance respectives). Merci à Mr. Julien de nous avoir prêté ‘le pouf’ et Sophie Jullien pour avoir fait lien et être une partenaire inconditionnelle de cette pièce. Merci à Delia Serban, soutien indispensable. Merci à Antoine Petel pour la lumière et le silence qui permet la régénération post performance. Merci à Sylvie et le Théâtre Aleph pour un accueille si chaleureux… nous en sommes ravie d’y être joué dedans. Merci au photographe Fabrice Pairault et sa sensibilité.

Merci au public enthousiaste, à votre attention accrue et vos partages toujours si précieux.

et merci les artistes de la même soirée

France Attigui et Diana Bratu en danse et au son de Michel Titin-Schnaider et Luca Forcucci

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Photo Fabrice Pairault

Création et Danse Maite Soler / Musique Elsa Biston

/Organisation Michel Titin-Schnaider